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culturophilie

29 mars 2010

La société environnée de musique (Hist. Mus. 4)

La société est baignée de musique, mais pas en tant qu'Art, elle est intégrée au vivre ensemble des classes.


La musique fait partie du rituel religieux. Pendant les processions par exemple, où elle transcende les limites des groupes sociaux. Il y règne une sonorisation permanente ( les cloches, le bruit des armes des soldats...) en plus de la musique (hautbois, trompettes, tambours et chants ecclésiastiques de la population). C'est un phénomène plus massif que la « musica » des offices restreintes. La musique prend également place dans les Confréries laïques (corps de métiers ou groupes sociaux) qui développent un répertoire propre. Bien que tous ne pratiquent pas la musique, tout le monde en entend.


Elle est également un rituel social, et civique, la musique du grand nombre. Elle accompagne la sortie des classes très hautes, comme la noblesse qui se bat. Le roi, le prince, sont suivis par des instruments militaires (trompettes, timbales...). C'est une signalétique d'ordre visuel et sonore que tous comprennent. On retrouve aussi la musique lors des fêtes (villages ou Cours), où c'est l'occasion de danser, qui est au cœur de ce que l'on entend comme musique. C'est toujours une célébration de quelque chose de précis (événements ponctuels, ou répétés par le calendrier).

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29 mars 2010

L'enseignement de la musique à l'époque moderne (Hist. Mus. 3)

L'influence antique de la rationalisation de la musique se retrouve dans l'enseignement universitaire. En effet, celui-ci propose sept arts libéraux, trois pour le parler (grammaire, rhétorique et dialectique), et quatre arts du nombre (arithmétique, géométrie, astronomie et musique). La formation du savant englobe donc l'apprentissage de la musique afin de comprendre le monde.


Il existe une autre forme d'apprentissage de la musique, qui se fait, elle, depuis l'enfance. Initiant au chant, au contrepoint, à l'improvisation et à la composition, il s'agit de la formation pratique de la chorale religieuse. Le musicien qui a suivi cette formation est appelé « cantor ».

La musique ecclésiastique instruit pour la messe à la paraphrase (utilisation d'une mélodie pré-existence comme départ de la composition) et à la parodie (sur un modèle polyphonique, un chant à plusieurs voix). Ne sont chantés ici que des versets de la Bible. Il existe également le motet (comportant un contenu textuel plus libre, sous des formes plus diverses). Les musiciens reconnus sont souvent ecclésiastiques, comme Josquin.

Il s'agit de composer une musique vocale (la voix étant le seul instrument naturel, d'origine divine), les instruments n'étant que secondaires, servant à compléter. Ils sont utilisés pour la danse, mais pas considérés comme de la musique. C'est donc une musique vocale, en écriture imitative, faite pour être insérée dans le déroulement de la messe. (Écriture imitative = les voix s'imitent entre elles, copient celle qui entame le chant. Le canon est l'écriture la plus imitative qui soit.)

28 mars 2010

Le Moyen-Age: Attribution de l'harmonie à Dieu (Hist. Mus. 2)

On a souvent dit que la Renaissance était un retour à l'Antiquité. Mais elle ne peut se réduire à cela car, même si l'on n'accorde généralement que peu d'importance au Moyen-Age, cette époque à existé, et donc a naturellement influencé les mentalités qui suivent.


Le Moyen-Age christianise l'héritage de Pythagore, et attribue l'harmonie de l'univers à Dieu. L'explication scientifique, religieuse et l'harmonie musicale seront très liées tout au long du XVII° siècle.

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Ceci est une représentation du système géocentrique par Ptolémée (on y retrouve le cercle, perfection de la géométrie, de l'harmonie, de la beauté par excellence dans la conception des grecs)

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Ceci est une représentation du système géocentrique de l'époque moderne (on remarque la ressemblance avec le modèle antique, ainsi que l'ajout de la main de Dieu, trace de la christianisation du savoir).

28 mars 2010

La pensée antique: l'harmonie mathématisable (Hist. Mus. 1)

L'époque moderne est caractérisée par un retour aux sources antiques, une redécouverte des écrits des Anciens, qui influent sur la pensée et les Arts de la Renaissance. Il nous faut donc, pour comprendre la musique moderne, apprendre quelle conception de la musique antique traverse les siècles.


Pythagore émet une théorie quand à l'harmonie musicale. Cela peut étonner de la part d'un mathématicien, mais il faut nous souvenir que la beauté grecque est basée sur des rapports harmonieux mathématisables, des formes géométriques, afin d'approcher la perfection. Un jour écoutant les sons venant de chez le forgeron, il se rend compte que les coups de marteaux sont agréables à l'oreille. Il les emporte chez lui afin d'étudier la raison de l'harmonie de ces sons. Les marteaux ont un rapport de poids harmonieux, qui rendent les intervalles agréables. Pythagore fixe l'octave, la quinte et la quarte, définies respectivement par des rapports de ½, 2/3, et ¾. La mathématisation de l'harmonie dépasse le simple constat empirique. Il émet l'hypothèse que ces correspondances sont naturelles, et tente alors d'expliquer le monde par ces lois. Cette beauté musicale serait l'expression de l'harmonie du monde.


Ainsi, on retrouve différents emplois des ces correspondances.

Ptolémée crée la Musica Mundana. Les astronomes utilisent les intervalles de Pythagore pour expliquer le fonctionnement du cosmos (qui chez les Grecs désigne le monde, à la fois la Terre, les êtres vivants, les étoiles...). A l'époque 8 planètes sont connues: le système géocentrique est donc basé sur l'octave.

On retrouve également la Musica Humana qui explique l'anatomie et le fonctionnement interne du corps selon les proportions de Pythagore.

Il y a également la Musica Instrumentalis: celle que l'on entend. Le monocorde est l'expérience de l'instrument d'un courant, d'une théorie musicale, présentant la même harmonie que celle de l'humain et du monde.


On retrouve également une influence civique de la musique, agissant sur l'harmonie de la cité. Ainsi, pour Platon, la musique agit sur l'âme, elle est importante lors de l'éducation et d'instants particuliers, comme le départ à la guerre par exemple. Le musicien doit choisir un mode selon le but (inciter au calme, donner du courage pour la bataille, réjouissance...) Plutarque élargit cette idée au rythme, qui influe sur le comportement. On peut ainsi se référer aux mythes comme Orphée (qui, chantant sa tristesse accompagné de sa lyre, anéantit toute envie de vivre au monde autour de lui, ce qui pousse les Dieux à lui donner une chance de ramener son amante Eurydice des Enfers).


14 janvier 2010

Mise au point 2

Je m'excuse de n'avoir rien publié pendant un long moment, mais je n'étais pas chez moi...

J'en ai tout de même profité pour mettre des annotations personnelles en fin d'articles, sur la plupart des extraits de la mythologie égyptienne, comme je l'avais fait pour le monde minoen.

Je vous met également une version personnelle d'Isis pleureuse. Vous trouverez sur internet de nombreuses statuettes de cette scène, la déesse étant réellement qualifiée ainsi (comme quoi, ce n'est pas moi qui en rajoute!).

face_pleurs_isis

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6 janvier 2010

Le mythe de Thésée

Minos, roi de Cnossos, est marié à Pacifae (ou Pasiphaé). Mais celle-ci s'est éprise d'un taureau sacré devant être sacrifié à un Dieu maritime. Ils s'unissent, et de cet acte naît un monstre mythologique: le minotaure. Taureau en haut et homme en bas, il se nourrit de chair humaine, caché par Minos dans le labyrinthe de Dédale. Pour le nourrir, le roi minoen cherche ses victimes en Grèce, sous forme d'un impôt périodique de sept jeunes filles et sept jeunes garçons.

C'est là qu'intervient Thésée, fils du roi Egée (ou selon quelques versions, de Poséidon) et d'Aithra. A seize ans, âge de l'éphébie (stade de transition entre l'adolescence et l'âge adulte), il soulève le rocher sous lequel son père avait dissimulé des sandales et une épée, et part pour Athènes. Il choisit la route la plus dangereuse, qui en fait une initiation, pendant laquelle il combat (et détruit) de nombreux monstres. Arrivé à la cité, il est reconnu par Egée comme son fils, mais pour s'en montrer digne, il doit combattre le minotaure. Il s'embarque pour la Crète, décidé à vaincre pour stopper le sacrifice des jeunes Athéniens. Accueilli chaleureusement au palais de Cnossos, il fait la connaissance de Phèdre et d'Arianne, les deux princesses minoennes, qui tombent aussitôt amoureuses de lui. Arianne, contre son serment de l'épouser, l'aide dans sa tâche en lui donnant une bobine de fil, afin qu'il le déroule en avançant dans le labyrinthe pour retrouver son chemin au retour (le fameux « fil d'Arianne »). Thésée s'engage donc dans le labyrinthe, défie le monstre et le tue (évidemment!).

A son retour pour le continent, il s'embarque avec les deux filles de Minos. Mais il abandonne Arianne que l'île de Naxos (ouh le vilain!), qui sera recueillie par Dyonisos, et épouse Phèdre. Lorsqu'il arrive dans le port d'Athènes, il oublie de hisser la voile blanche symbolisant sa victoire, ce qui provoque la mort d'Egée. Il devient alors roi, et unira les habitants épars de l'Attique.


Ce mythe de la mort du minotaure peut être relié à la fin du monde minoen. En effet, il symboliserait la chute de cette civilisation, causée par quelqu'un venu de Grèce continentale. Il est possible que c'ait été une invasion mycénienne,dont c'est l'apogée. Vers -1450, la civilisation minoenne laisse la domination de la Grèce et de la Crète aux Mycéniens.

5 janvier 2010

MINOENS 3 palais et extensions

Organisé autour de la cour centrale, qui est au niveau du sol, il présente également deux étages inférieurs, et deux supérieurs. Le roi et son épouse logent dans les niveaux inférieurs, auxquelles on accède par un grand escalier très éclairé. De fait, comme le système hydraulique, la lumière est pensée, en vue du confort, et tout est soigneusement orienté de façon à recevoir la lumière du soleil. De grandes colonnades, ancêtres de l'ordre dorique, peintes en rouge, s'échelonnent tout au long des murs. Le bois y est important. Des villas bourgeoises, des maisons seigneuriales sont disséminées dans les jardins et les champs, constituant le Grand Cnossos.

Il n'y a pas de murailles autour des palais, ce qui a amené à penser cette civilisation comme pacifique, l'idéalisant peut-être trop (on a retrouvé plus récemment ce qui semble être des traces de cannibalisme, sans que l'on en connaisse encore les raisons). Les murailles naturelles de la Crète semblaient suffire: la mer. Les Minoens possédaient une gigantesque flotte de voiliers, grâce à laquelle ils commerçaient avec les pays égéens (Grèce, Egypte...). Nous avons des preuves de ces communications, car l'une de leurs écritures à été retrouvée à Mycènes (sur le continent). Il s'agit du linéaire B, déchiffré par Michael Ventris grâce aux noms noms propres écrits en grec classique. Les minoens écrivaient également le linéaire A, plus proche des hiéroglyphes, et resté indéchiffré. Il semble aussi qu'avec leur commerce ils aient mis en place une forme d'oppression sur le peuple grec, entâchant leur image idyllique de pacifistes rêveurs.

De là semble venir le mythe de Thésée et le minotaure, sur lequel je ferai un article spécial. Une autre hypothèse avait été avancée concernant la fin de la civilisation minoenne: la catastrophe de Santorin. Il s'agit d'une île volcanique dont l'effondrement a causé un tsunami, détruisant certainement les palais du Nord de la Crète. Cependant, bien que cela ait pu affaiblir cette civilisation en pleine expansion, l'anéantissement reste peu probable. D'une part, les palais plus au Sud (dont Cnossos) ne peuvent avoir été très endommagés, d'autre part, les Minoens ont toujours reconstruit par-dessus les décombres.

Hypothèse plus probable de victoire par le continent au prochain article, avec le mythe de Thésée!

Nous voyons la société minoenne comme un idéal pacifiste, constituée d'artiste à l'âme sensible. Mais cela me semble assez difficile à croire, même si c'est agréable à imaginer. N'est-ce pas une envie d'utopie qui aurait existé pour freiner notre peur de nous-même, dûe au désenchantement post-humaniste?

Une autre question me trotte souvent dans la tête. Comment les sociétés futures verront-elles notre monde occidental? Amalgamées avec les siècles précédents (comme nous le faisons pour le Moyen-Age)? Ils pourraient persister la destruction d'ethnies (conquêtes, colonialisme, nazisme, mondialisation), ou bien le progrès scientifique (Révolution Industrielle, informatique, génétique...)? Ou peut-être verront-elles de nous un aspect qui ne nous saute pas aux yeux, qui ne sera visible qu'à travers son évolution. Les sociétés ne se voyaient peut-être pas de la manière dont on les voit aujourd'hui à travers ce qu'ils nous en reste...

4 janvier 2010

MINOENS 2 l'art de vivre minoen

On trouve dans tout le palais des fresques aux décors stylisés, des personnages élégants, des fleurs et des arabesques... L'une des figures les plus connues est « la Parisienne », nommé ainsi as Sir Evans, chargé des fouilles, en référence à l'apogée de la mode dans les années 1900. De fait, la jeune femme représentée est coiffée savamment, comme toute dame de son époque, les yeux ombrés de noir, le regard aguicheur et parée de bijoux. Beaucoup de femmes sont représentées ainsi, nous faisant penser que la mode était au raffinement, donnant beaucoup d'importance à l'apparence. Le nombre de soins quotidiens fait des femmes un symbole de frivolité, mutines et jacasseuses. Elles se frisent, s'épilent, se fardent, portent des corsages brodés, de longues jupes a volants et des tissus fins. Mais les hommes ne sont pas en reste, rasés et fardés dans leurs pagnes noués aux couleurs vives, maintenus par des ceintures cloutés de pierres précieuses. Ils se parent aussi des bijoux en or voyants (bracelets, colliers, bagues) finement ouvragés, parfois tapageurs. Tout le peuple ne peut certainement se mettre ainsi en valeur, malgré la prospérité de l'agriculture, de la pêche et des exploitations minières.

Cependant, tous vivent dans cette ville-palais, reconstruite ingénieusement après un énorme séisme. Ainsi, tout est pensé, l'eau est récupérée (pluies torrentielles et sources), distribuée dans chaque recoin du palais tortueux, puis évacuée par les égouts, grâce à un système de canalisations inégalé jusqu'aux Romains. Chez les Minoens, le confort est de mise, apparemment pour toutes les classes sociales puisque tout est desservi. L'hygiène également. On rencontre ainsi de nombreuses baignoires, dans des salles de bains recouvertes de marbre et de fresques.

Dans une société d'apparences, comme la nôtre, la femme frivole peut donc aussi avoir son importance sociale et politique? (voir article précédent: la femme et son rôle social dû au symbole de la fécondité)

3 janvier 2010

MINOENS 1 (roi, religion, femmes)

La civilisation minoenne, qui prend place vers 2000 avant notre ère, en Crète, est connue par ses palais, et donc dite palaciale. Commençons donc par décrire son lieu de vie pour apprendre à la connaître.

Il existe quelques sites archéologiques, le plus connu étant Cnossos, demeure du légendaire roi Minos (qui ne serait en fait qu'un titre dynastique, comme le pharaon). Le palais minoen est en réalité une petite ville, organisée sur 5 étages (le niveau du sol, deux niveaux supérieurs, et deux inférieurs), et centrée autour d'une grande cour. Celle-ci est entourée par la salle du trône, les salles cultuelles, et une aile entière pour les « magasins », les réserves du royaume, conservées dans de grands vases appelés pithoi (contenant principalement du grain, de l'huile et du vin). Le roi a donc une fonction économique: il concentre les ressources du territoire pour les redistribuer ensuite. Il a bien sûr la fonction de gouvernement, et gère les affaires administratives. Mais il a également une fonction religieuse, sans pour autant être divinisé.

Cette religion est archaïque. En effet, il s'agit d'une civilisation néolithique, avec des influences asianiques (Hittites, Louvites, peuples maoris...). Il s'agit alors du culte voué à une Déesse Mère, en lien avec la nature, représentant la fécondité. Ceci est dû à la nécessité de bonnes récoltes, dans des sociétés parfois encore hésitantes, des religions datant du début de la sédentarisation. On retrouve fréquemment chez les minoens le symbole de la double-corne, dans les pièces religieuses et dans tout le palais, symbolisant la puissance et la fertilité. Il existe des corridas, où des acrobates éxécutent des cabrioles avec le taureau, animal sacré. Ces jeux sont à la fois religieux, divertissants, sportifs et artistiques. Les divinités sont dites pothnia therôn = « maîtresses des animaux ».

La femme est ainsi promue à un rang supérieur, en tant que symbole de la fertilité. Elles sont les grandes prêtresses, portant leurs seins nus comme une offrande. Chez les minoens, cela est poussé bien plus loin que dans les autres sociétés: si ce n'est pas une forme matriarcale, la succession familiale est tout de même matrilinéaire. Les femmes semblent avoir un rôle social important, peut-être accentué par l'absence fréquente des hommes partis naviguer. Certains pensent qu'elles sont à l'origine de l'art minoen, extrêmement raffiné et poétique, assez tourné vers le miniaturisme.

Cette vision de l'art immédiatement jugé comme féminin n'est-il pas un préjugé sur la différence homme/femme confondant toutes les époques?

2 janvier 2010

EGYPTE ANCIENNE mythologie 6 (fin)

Horus, héritier légitime, et Seth entrent donc en conflit pour le pouvoir sur le monde (ce qui révèle certainement des événements historiques, le mode pharaonique ayant alors eu beaucoup de mal à s'imposer à ses débuts). Chacun plaide sa cause devant la cour des Dieux. Ils devraient rapidement trancher en faveur d'Horus, selon toute vraisemblance, et pourtant, ils hésitent, le débat s'éternise. Le doute est à son comble lorsqu'Isis parle en faveur de Seth... Aucun n'arrive à prendre le dessus, les deux Dieux enchaînent les combats, mais reviennent toujours à égalité. Cette guerre est le fondement du « Mythe d'Horus ». Tout se règle par une scène de « viol collectif », pour le moins assez troublante. Seth sodomise Horus. Mais celui-ci fait semblant d'être violé, car en réalité, c'est lui qui sodomise Seth (oui, les Dieux font des choses incroyables). Seth fait valoir son exploit devant l'assemblée des Dieux, qui s'accordent sur sa supériorité, mais Horus proteste. Seth fait alors demander à son sperme où il se trouve. Celui-ci répond du corps de Seth; il est à sa place et non dans Horus. On questionne alors le sperme d'Horus, qui répond du corps de Seth une phrase mythique: « Par où dois-je sortir? ». Les Dieux éclatent de rire (ce qui est un phénomène très rare dans la mythologie). Seth fuit alors de rage et disparaît dans le désert. Horus reste le seul roi et héritier, sous forme non-humaine: il a une tête de faucon.

Après un moment, les hommes se révoltent contre les Dieux. Ils ne sont qu'une créature parmi d'autres, on ne trouve pas de création de l'homme, de lien particulier dans la mythologie. Les Dieux se retirent à la demande des Égyptiens, ce qui explique qu'ils ne soient plus par mis nous, ainsi que la solitude de l'humanité. Les Dieux n'interviennent plus dans le monde des hommes, mais Horus le dernier roi dit que tous les hommes qui régneraient sur l'Egypte seraient une forme secondaire de lui-même. Le pharaon règne en tant que remplaçant d'Horus, c'est pourquoi cette fonction est divinisée.

J'ai approfondi mes cours avec ce livre, que je vous conseille ^^

Egyptes, anthologie, de l'ancien empire à nos jours, Catherine David, Jean-PhilippeJean-Philippe de Tonnac et Florence Quentin, Ed. Maisonneuve et Larose, 1997

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  • Etant étudiante en Histoire de l'Art et Archéologie, je mets en ligne mes cours et mes recherches, de façon abordable, pour diffuser un peu de mon savoir. Les sources bibliographiques sont citées, pour le reste cela provient de mes cours universaitaires.
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